Vendredi 4 Septembre
Après quelques heures de route, entrecoupées d’un pique-nique copieux et varié comme il est de notre habitude au PSAR, l’équipe de nos vaillantes rameuses et vaillants rameurs (7 du PSAR et 3 de clubs amis) arrivons au coeur de la Touraine, sur les berges du Cher à Bléré, départ de notre randonnée le lendemain matin.
Dépôt de la remorque avec nos 2 yolettes, et direction Angé pour nos hébergements au camping « L’Escale des Châteaux de la Loire » où Corinne du COTS nous attend pour la répartition des hébergements.
Quelle fut la bonne surprise de nos équipages de découvrir leurs tipi (pour les 4 filles, le + froid et le +basique, mais lits confortables, couettes et duvets), yourte (comme en Mongolie, jolie décoration, meubles), ou cabane dans les arbres (pas de lianes pour jouer à Tarzan, mais confort et sécurité avec les équipements nécessaires pour ne pas avoir à descendre dans le noir!).
Nous profitons de la soirée pour nous rendre à Montrichard et y diner au restaurant sur une place entourée de maisons à colombages.
Samedi 5 Septembre
Départ de notre périple à Bléré pour remonter la rivière (faute d’eau et aussi sans doute pour simplifier la logistique, le parcours initialement prévu a été modifié, nous ne ramerons que 27 km au lieu de 50, la majorité à contre courant).
Au fur et à mesure des kilomètres parcourus à la force de nos jambes et de nos bras, nous musons et passons lentement (il faut en profiter!) sous les arches du Château de Chenonceau, nous arrêtons, assez longuement parfois, dans quelques écluses* (juste 5) favorisant les échanges avec d’autres clubs. Après un piquenique sur les berges à Chissay, nous passons devant le Château de Montrichard, et arrivons à Bourré, où nous apercevons des maisons troglodytes creusées dans le tuffeau. Accostage de nos bateaux, sous un soleil ardent et la musique entrainante d’un orchestre de bandas, qui nous accompagnera durant le copieux gouter vin de Touraine / rillettes / pâté, et un peu plus tard à la soirée « Chili con carne » .
* Le passage des écluses, le 2ème temps fort de cette randonnée (après Chenonceau of course!)
Dimanche 6 Septembre
Chemin inverse de la veille, pour redescendre tranquillement le Cher avec le courant et 4 écluses. Arrivée à Chisseaux en fin de matinée sous les airs d’un groupe de jazz pour finir la partie sportive de ce weekend convivial et réussi avec un repas en commun autour d’une paella géante.
Puis c’est le chargements des bateaux et la route – qui nous parut fort longue – pour rentrer à Ramonville, ravis de l’expérience.
Nous passons les écluses par groupe de huit bateaux.
Chaque bateau est guidé/tiré dans l’écluse, celles ci n’étant pas suffisamment larges pour garder
les pelles sorties.
Le barreur et/ou rameur en 4 ont du attraper le(s) pompon(s) offert(s) par 2/4 personnes qui sont situées sur chaque bord de l’écluse (OK, le pompon est en fait une poignée, mais gare à celui qui tente d’entrer dans l’écluse sans l’avoir attrapé, un bateau -pas du PSAR rassurez vous- en a fait les frais et leurs rameurs ont goutés la fraicheur de l’eau).
Une fois les huit bateaux dans l’écluse, il faut fermer les portes, souvent de façon manuelle, en tournant une roue ou même en poussant, puis changer les niveaux d’eau, en contrôlant la vitesse de vidage ou remplissage de façon à ce que les remous n’envoient pas tous les rameurs à l’eau. Puis il faut réouvrir les portes, de préférence les 2 mais ce ne fut pas toujours possible et dans ce cas la sortie doit se faire avec toutes les pelles complètement rentrées…Bref, les écluses, un bon exercice d’équilibre et de patience, nous avons appréciés le soleil et la température clémente ainsi que la convivialité!
Bravo et Merci à l’excellente équipe de bénévoles du COTS (Cercle Olympique Tours Sud) Aviron toujours présente et très efficace notamment aux passages des écluses, aux accostages et embarquements des bateaux (ils se sont mis à l’eau malgré la fraicheur pour que les rameurs ne se mouillent même pas un bout de pied!)
